Voilà, rentrée 2014 cochée !!! Du moins elle s'étire sur quelques jours avec sa cohorte d'accessoires oubliés, de papiers à remplir (police d'assurance, n° de medécins...) les devoirs des parents en somme ;-)... Mais c'est aussi le retour aux petits rituels, à des petits moments du soir rien qu'à moi, et j'aime aussi ça !!!
En rangeant les affaires d'école je suis tombée sur les souvenirs de l'année dernière (déjà !!!), des ateliers poésie auxquels participaient ma Jo avec plaisir, et au magazine de l'école...Alors je les avais gardé sous la main pour un partage poétique rendant hommage à mes loulous, et c'est de circonstance aujourd'hui...
Qu'as tu vu ? (Johanna)
Quand je me suis réveillée
J'ai vu ma maman qui me disait une blague.
Mes doudous tout autour de mon lit.
La fontaine à eau sur la grande table du salon.
Ma crêpe au chocolat sur la table de la cuisine.
Mon frère sur le canapé entrain de regarder la télé.
La porte qui s'ouvre...
Le chemin pour aller à l'école et le passage piéton.
Mes copines dans la cour de récréation.
Les escaliers de l'école.
Les couloirs avec les manteaux.
La classe et ma place...
Le mot Valise (Vivien) LE MARDOU : le marteau tout doux, pour enfoncer les cauchemars !!
Et puis un partage littéraire de maman : une jolie lecture terminée hier soir, veille de rentrée...
Chagrin d'école de Daniel PENNAC, ou comment un célèbre romancier ancien professeur observe son parcours d'ancien cancre : mi biographie, mi-analyse du système éducatif français, entre tendresse d'enfance, vocation, amour et colère...
Récompense : Prix Renaudot 2007
Enfant, Daniel Pennac était un cancre. Après la lecture de ce livre, on en est sûr, étant donné qu'il écrit tout au long du récit en âne bâté repenti. Il s'en est sorti, et il est même passé de l'autre côté de la barrière, puisqu'il est passé de la place bien douillette à côté du radiateur au fond de la classe, à celle plus froide de celui qui tient la craie.
Alors forcément, quand la retraite sonne, à l'heure où on fait les comptes et donc le bilan, une des questions légitimes que se pose le prof Pennac (et nous par la même occasion), c'est : "comment ai je fais pour passer de l'un à l'autre ?" ou "Qu'est ce qui m'a sauvé ? Qui m’a sauvé ?".
Bref, tout un tas de questions qui font l'essentiel de ce livre. Un livre de plus sur l'éducation nationale ? Non, même pas. Un livre sur les "cancres" estime l'auteur, qui se dit que si on essayait de se mettre à la place du cancre, on résoudrait une grande partie des échecs scolaires d’aujourd’hui, car paradoxalement, les cancres semblent être les grands oubliés des réformes scolaires passées et présentes.