Il y a des jours comme ça où dès le matin, le réveil résonne ou resonne...
Où la chaudière tombe en panne, bbrrrr la couette nous appelle !
Il y a des jours comme ça où les enfants manquent de coopération, pour s'habiller, pour déjeuner, pour s'activer... Où dès le matin, on s'agite, on s'excite... Où dès le bisou de l'école on culpabilise d'avoir si mal commencé cette fichue journée... La journée de travail n'est pas vraiment affreuse, mais pas très performante non plus, on stagne, rien avance comme on le souhaiterait... Il y a des jours comme ça où les petites taquineries de ceux qui nous aiment nous affectent, nous peinent alors que d'habitude notre sens de l'autodérision nous rend simplement irrésistible ! Aujourd'hui était un de ces jours là...
Et puis, soudain, alors qu'on ne l'attendait plus, songeant juste que demain sera un autre jour, une petite étincelle...L'arbre de vie à décorer, les pinceaux, la peinture (et la colle ;-)), et 30 minutes de partage, de bonheur, de rires, de bonne humeur... L'amour qui nous réunit, l'amour que l'on veut partager, montrer... Oui un de ces moments hors du temps, la petite étincelle qui donne de la vie... Et on se sent juste apaisé, et heureux d'avoir vécu cette journée rien que pour ça... Aujourd'hui était un de ces jours là...
Cécile s'inquiète très gentiment de mon absence ces derniers jours... Je la rassure ici, je vous rassure aussi, non rien de grave... Juste le coup de fatigue fatidique de l'hiver : les gros rhumes des petits, la fatigue d'une maman qui vieillit ;-) (enfin demain !!!)
Le plus souvent, je veille à ne pas trop exposer mes enfants sur la blogosphère, et si vos messages sont toujours très charmants, vous savez comme moi qu'il vaut mieux les protéger d'un monde parfois bien obscur !!! Mais là, je craque, je dois partager ça avec vous : un moment tellement tendre...Ma jojo à moi appliquée et sérieuse enchaînant ses premiers points mousse... Autant dire que l'apprentissage fut un peu... comment dire ? Laborieux ! "Tu glisses en dessous - tu tournes ton fil- tu passes au dessus et tu glisses..." répétés à l'infiniiiiiii... évidemment les aiguilles sont tombées, les mailles se sont sauvées, mais elle a fait preuve de persévérance... Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque quelques jours plus tard, alors que ma collègue Clémence souhaite se lancer dans cet apprentissage, Johanna s'installa et lui dit "attend je te montre : Tu glisses au dessous -tu tournes ton fil- tu passes au dessus et tu glisses" avec l'assurance de celle qui maîtrise ;-) A cette heure elle dort, mais je vous le dit elle assure ;-)
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, je suis toute confuse de voir les jours, les soirées, les week-end défiler et de ne plus accorder le temps d'alimenter nos petites conversations journalières !!!
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